Le CNESM au secours de l'imprécision des définitions
Le Conseil National de l'Evaluation Sociale et Médico-sociale émet, en septembre 2006, une définition implicite : « en identifiant les bonnes pratiques professionnelles, il s’agit de mettre en évidence des passages obligés par rapport à des valeurs communes qui donnent du sens aux actes professionnels et éclairent sur les perspectives de l’action ». La bonne pratique est une pratique qui s’impose à tous en raison des valeurs qui la sous-tendent.
« Pour l'UNIOPS qui adopte en 2006 une posture plus politique, « le concept de bonnes pratiques n’existe pas dans l’absolu .. La bonne pratique identifiée, pouvant faire l’objet d’une évaluation dans un établissement ou un service social et médico-social, doit être un repère et non quelque chose qui fait norme ...Elle ne peut être immuable et semblable pour toutes les structures, même si un socle commun doit exister ». (lien / texte intégral UNIOPS). On constatera qu’une « bonne pratique » est toujours liée à une époque, à un contexte : elle est bonne, ici et maintenant.
Conséquences de la différence entre «PRATIQUES» et «BONNES PRATIQUES»
En opérant cette distinction entre « pratiques » et « bonnes pratiques », le législateur restreint, de fait, le champ de l’évaluation à un ensemble précis et fini de pratiques remarquables. L’évaluation se centrera sur quelques éléments relatifs à la qualité de la prise en charge et dont la plupart auront fait l’objet d’une recommandation de « bonnes pratiques professionnelles».