
Lors de son intervention, Madame Berra, secrétaire d’Etat en charge des aînés, a indiqué que l’Anesm tenait « actuellement une place originale, notamment du fait de sa petite taille, dans le monde des agences sanitaires et sociales. Elle se situe entre la HAS – la Haute autorité de santé, exerçant les mêmes missions dans le champ sanitaire avec toutefois un statut différent et des prérogatives de puissance publique - et l’Anap, l’Agence nationale d’appui à la performance, dont les missions sont centrées sur l’efficience et non la qualité des prestations fournies par les établissements et services. Il importe donc de conforter sa place et son rôle ».
Madame Berra a par ailleurs jugé « utile de rappeler que l’évaluation n’est pas un contrôle des moyens mis en œuvre mais une appréciation des résultats obtenus et des effets produits pour améliorer la qualité de vie des personnes que nous accompagnons ».
Agnès Jeannet, présidente du Conseil d’administration de l’Anesm, a rappelé pour sa part l’enjeu de la procédure d’évaluation, différente de celles de la certification "qui mesure les moyens mis en œuvre et l’accréditation qui mesure les résultats au regard de données techniques attendues. Aucun de ces dispositifs de gestion de la qualité ne correspond à la spécificité du service rendu par les ESSMS, c’est-à-dire l’accompagnement de la personne dans la durée, la qualité dans une vision dynamique".